A propos

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Diplômée de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris en 2014, section scénographie, je m’intéresse et expérimente l’espace, le temps et les volumes à travers di érents médiums, mais mon histoire avec la sculpture remonte à l’enfance et n’a jamais réellement disparu.
La porosité et le tiraillement entre l’intérieur et l’extérieur d’un être ou d’une existence ont toujours été au centre de mon travail, quelqu’en soit le support, la sculpture comme le volume, en même temps que la vidéo ou la mise en scène.

En 2012, je mets en scène une performance où une vingtaine d’acteurs s’applique à remplir le vide, sorte de mise en abîme de leur quotidien, de celui du monde des affaires ou de celui que tout un chacun éprouve secrètement.

Je travaille aussi en tant qu’assistante décoration pour le cinéma ou la télévision (Le Passé d’Asghar Farhadi en 2012, Marie et les Naufragés de Sébastien Betbeder en 2014, etc.)

Mon premier film, Vitre, raconte l’histoire d’un être captif, qui cherche à s’approprier aussi bien les choses que les gens qui l’entourent. Mes sculptures lui ressemblent.
Elles représentent des êtres ouverts, écorchés ou en demande.
Mon dernier travail vidéo portait sur la poétesse Marina Tsvetaieva, tiraillée entre son moi-femme/mère et son moi-poète/artiste.

Mes personnages semblent aussi en désaccord – ou du moins en questionnement – avec la matière qui les compose, les formes qui les contraignent et/ou l’environnement qui les conditionne.
Alors que certaines parties du corps échissent inévitablement sous leur poids, leur gravité et leurs articulations, d’autres tentent de s’en libérer et de suivre une intuition qui leur est propre.

Mon univers s’est peu à peu construit autour de ce tiraillement et autres formes de dualités, nourri depuis de longues années par les travaux de Giacometti, puis de Germaine Richier mais aussi par ceux de Niki de Saint Phalle et Modigliani.

Depuis 2015, je me suis engagée dans une voie sociale parallèlement à ma pratique de sculpteur. J’interviens en tant qu’art-thérapeute auprès de personnes présentant des troubles dégénératifs apparentés à la maladie d’Alzheimer notamment, ainsi qu’avec des personnes atteintes de troubles du spectre autistique. Ce parcours à fort caractère social est intrinsèquement lié aux thématiques que j’aborde dans ma démarche de sculpteur.

En effet, j’y suis quotidiennement confrontée aux fragilités des personnes et tout mon travail est de leur faire retrouver et/ou découvrir des forces et de nouvelles capacités, en s’appuyant sur leurs compétences insoupçonnées ou enfouies.